coucou
Etant donne la longueur de la fic ai decide de la poster par chapitre de manière regulière...
Enjoy the ride
Lady H.
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Diabolique ObsessionDisclaimer : Les personnages de CSI New York, CSI Las Vegas, CSI Miami et Son of Thunder (Thunder Malloy et Trent Malloy) ne m’appartiennent pas. Je ne tire aucun bénéfice si ce n’est de faire plaisir aux autres fans de la série.
Style : Drama/Angst
Spoiler : 2x20 Run silent, run deep/2x21 All access/2x23 Heroes – 5x24 Grave danger
Résumé : Après les événements de « Grave Danger », Nick décide de s’exiler à New York mais changer d'environnement n'est pas aussi facile qu'il le croyait.
Auteur : Un commentaire ? Vous pouvez les adresser ici ladyheather@club-internet.fr
Note de l’auteur : Première enquête pour nos CSI écrite par mes petits doigts fatigués… Mais quel bonheur de pouvoir jouer les scénaristes. Je voulais remercier ma Soira qui a été d’une aide et d’un soutien sans faille dans les moments où les personnages n’en faisaient qu’à leur tête. J’espère que vous aurez autant de plaisir à lire cette histoire que j’en ai eu à l’écrire… Enjoy the ride…
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La nuit tombait sur la ville. Un vent glacial soufflait depuis quelques jours, signe que l’hiver était vraiment en train de prendre possession de la ville. L’inspecteur Don Flack remonta le col de son manteau puis regarda sa montre. La journée avait été longue mais gratifiante, ils avaient enfin pu mettre la main sur un réseau de dealers qui vendait leur marchandise à la sortie des écoles. Il attendait les CSI Danny Messer, Sheldon Hawkes et Lindsay Monroe pour aller prendre un verre avant de rentrer chez lui se relaxer un peu, et profiter de sa journée de repos. Lindsay fut la première à le rejoindre puis Sheldon arriva. Aucun d’eux ne remarqua le 4x4 noir qui était garé à une centaine de mètres. Des policiers allaient et venaient, les uns ayant terminé leur service rentraient chez eux pour prendre un repos bien mérité, les autres commençaient leur journée. Danny sortit enfin, son portable collé à l’oreille. Il essayait de convaincre sa dernière conquête en date qu’il n’avait pas fait exprès d’oublier leur dernier rendez-vous. Il grimaça quand son interlocutrice lui raccrocha violemment au nez. Ses amis avaient du mal à retenir leurs rires en voyant sa mine déconfite, tandis qu’ils se dirigeaient vers la voiture de Flack. Dans le 4x4, un homme assis à l’arrière fit signe au conducteur de démarrer. Prenant de la vitesse, la vitre avant, coté passager, se baissa laissant apparaître une arme. Don fut le premier à la remarquer et à hurler une mise en garde. Il jeta Lindsay à terre derrière une voiture qui était garée le long du trottoir tandis que les balles sifflaient autours d’eux. Des cris et des hurlements résonnaient, des gens courraient affolés voulant échapper aux projectiles qui faisaient voler en éclat les vitres de l’immeuble, ou se fichaient dans la façade du commissariat central ou dans les voitures garées le long du trottoir. Le silence retomba tandis que le véhicule s’éloignait à tombeau ouvert, il tourna en direction du pont de Brooklyn et se perdit dans la circulation. Don, qui avait dégainé, n’avait pas eu le temps de riposter. Son regard se posa sur Lindsay qui déjà se relevait. Il chercha ses deux autres compagnons et les trouva à l’abri derrière une voiture de patrouille qui ressemblait à un gruyère grotesque.
— Vous allez bien tous les deux ?
— Ouais mais c’était quoi ces dingues ? Demanda Danny en secouant son manteau. Une multitude de petits éclats de verre tomba à terre.
— Je n’en sais rien. Peut-être des petits jeunes qui voulaient montrer à leurs copains à quel point ils sont intelligents, répondit Sheldon en regardant autour de lui.
Le médecin reprit ses droits et Sheldon se précipita pour soigner plusieurs policiers qui gisaient à terre pendant que Danny appelait les secours. Lindsay se rua à l’intérieur. Le chaos y régnait également. Des vitres s’étaient brisées en une multitude de fragments de verres, des balles avaient ricoché sur les poutrelles métalliques apparentes blessant plusieurs personnes. Stella apparut dans le couloir, elle cherchait Mac des yeux mais celui-ci n’était pas en vue. Elle aperçut Lindsay qui s’approchait d’elle visiblement soulagée de la trouver secouée mais indemne.
— Stella ! Vous allez bien ?
— Oui, oui. Que s’est-il passé ? Je vous croyais partie !
— On était sur le point de monter en voiture quand les balles ont commencé à voler. Où est Mac ?
— Je ne sais pas, il se dirigeait vers la balistique quand les vitres ont explosé.
Toutes deux se dirigèrent dans la direction que leur supérieur avait prise et trouvèrent celui-ci en train d’appliquer un pansement compressif de fortune sur la cuisse d’une des laborantines allongée à terre.
— Mac, vous allez bien ? S’enquit Stella en voyant la chemise blanche de son patron maculée de sang.
— Oui, je ne suis pas blessé. Ne bougez pas, Sally ça va aller, dit-il à la jeune femme visiblement apeurée.
— Les ambulances sont en route, répondit Lindsay à la question muette de son supérieur.
Stella fit le tour des différents services. Seuls ceux qui donnaient sur la rue avaient subit de lourds dommages. Heureusement, la grande majorité du personnel était déjà parti et l’équipe de nuit n’avait pas encore pris la relève. Par contre, quelques preuves avaient souffert et il allait sûrement falloir refaire certains prélèvements mais, pour le moment, les blessés étaient plus importants. Deux autres CSI et un laborantin avaient été touchés. Les secours arrivèrent enfin et Mac put se rendre compte de l’étendu des dégâts. Il poussa un soupir. Il était inquiet pour son équipe. Si Lindsay était avec Stella cela voulait dire qu’ils n’avaient pas réussi à quitter les lieux avant la fusillade.
— Vous allez bien toutes les deux ? Demanda-t-il.
— Oui, oui, firent elles.
— Et les autres ?
— Ils n’ont rien, répondit Lindsay. Ils sont à l’extérieur, ils donnent un coup de main aux secours.
Mac se détendit un peu mais il avait besoin de le voir pour le croire. D’un pas décidé, ils se dirigèrent vers la sortie. Sheldon terminait d’aider les ambulanciers à charger un blessé. Danny essayaient de se rendre utile auprès des secours. Quant à Flack, il aidait les policiers en uniforme à maintenir la foule des badauds à distance.
— Vous allez bien ? Demanda le superviseur de l’équipe de jour.
— Oui. Quelques coupures et quelques bosses mais rien de grave, répondit nerveusement Sheldon.
— Quel est le bilan ?
— Jusqu'à présent nous avons un policier blessé grièvement et une douzaine de blessés légers. On a de la chance, il n’y a pas de mort pour le moment, énuméra le CSI.
— Danny vous êtes blessé, fit remarquer Stella en voyant son jeune collègue s’approcher.
— Non ça va, c’est juste des éclats de verre.
— Allez vous faire soigner avant de contaminer complètement notre scène de crime, ordonna Mac d’un ton qu’il voulait bourru. Une fois que les ambulances auront quitté les lieux, je veux que l’on boucle totalement la zone. Lindsay ? Vous pouvez aider Stella à ramasser toutes les douilles, de mon coté je vais m’occuper de retrouver autant de balles que possible, Danny vous m’aiderez. Sheldon, allez à l’hôpital et faites-vous remettre les effets personnels des blessés. Don, essayez d’obtenir les bandes des cameras de surveillance, s’il vous plait.
— C’est comme si c’était fait. On a commencé à prendre les dépositions des témoins mais personne n’a rien remarqué avant que les balles ne commencent à pleuvoir.
— On a l’immatriculation du véhicule ? S’enquit Mac
— Non, la voiture n’avait aucune plaque.
— Il s’agissait de quel genre de véhicule ?
— Un 4x4 noir aux vitres fumées tout ce qu’il y de plus banal, répondit Flack. Pratiquement impossible à retrouver.
— Eh bien, nous allons faire de l’impossible du possible, répliqua Mac avec conviction.
Un chaos organisé régnait et un ballet d’ambulances emmenait les blessés vers les hôpitaux les plus proches. La nuit promettait d’être longue et les medias allaient pouvoir s’en donner à cœur joie. Ce n’était pas tous les jours que le central de la police était mitraillé.
*****
Las Vegas, la ville qui ne dormait jamais, Nick Stokes la contemplait du haut du toit du laboratoire de Police Scientifique. C’était ici qu’il se réfugiait quand il sentait les murs se refermer sur lui et la panique poindre le bout de son nez. Depuis son kidnapping six mois plus tôt, il avait les nerfs à vif. Il avait développé une certaine phobie des endroits clos et des insectes qui souvent le menait tout droit vers la crise de panique. Dans ces moments-là, il grimpait l’escalier quatre à quatre pour se retrouver à l’air libre. Il y passait un petit moment à respirer à plein poumons pour retrouver un semblant de sérénité.
Dans les nuits calmes comme celle-ci, il venait y goûter la paix et réfléchir à son avenir. Il ne se sentait plus certain de rien. Toute sa vie avait été mise sans dessus dessous par ces heures interminables passées dans ce cercueil de verre. Il avait changé aussi, il s’était replié sur lui-même, ne parlant à personne de son calvaire souterrain. Il continuait d’aimer son travail mais il ne se sentait plus en sécurité nulle part. Le regard des autres sur lui avait changé aussi. Grissom l’évitait, Catherine et Sara le traitaient comme s’il avait été aussi fragile que du cristal. Warrick était très occupé par sa nouvelle vie de famille et leurs sorties entre amis s’étaient réduites de manière drastique. Greg essayait tant bien que mal de soutenir Archie qui se sentait coupable de ne pas avoir travaillé assez vite pour le retrouver. Il n’y avait que le capitaine Jim Brass qui semblait le traiter de la même manière et il lui en était reconnaissant. Nick savait au fond de lui qu’il ne pouvait pas continuer comme cela longtemps. C’est pour ces raisons qu’il avait envisagées très sérieusement d’accepter l’offre de la police scientifique de New york. En fait, sa décision était déjà prise, il lui fallait simplement l’annoncer à toute l’équipe. Il soupira, fourra ses mains dans ses poches et rejoignit le labo où des résultats l’attendaient sûrement. Il leur parlerait demain, se dit-il, tout en sachant que c’était reculer pour mieux sauter.